Quand je vais acheter du pain, il m'arrive parfois de ne revenir qu'une heure et demie plus tard. Non pas que la boulangerie soit très loin, deux minutes à peine. Le « problème », c'est que je passe devant le café Le Progrès et avant même de m'en rendre compte, je me retrouve, baguette sous le bras, à discuter avec les villageois. Ici, les priorités sont tout autres. Cela m'aide aussi à relativiser les miennes.
Nous préférons venir ici au printemps ou pendant l'été indien, à partir de septembre. À cette période, la lumière et les couleurs sont incroyables.